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Skello, la french tech qui allège les RH des restos, vise 3000 clients en Belgique

Dernière mise à jour : 12 sept.

Déjà présente chez nous de façon opportuniste, via ses clients français, l’entreprise parisienne Skello dévoile publiquement ses ambitions pour le marché belge.


Les cofondatrices Quitterie Mathelin-Moreaux (CEO) et Emmanuelle Fauchier-Magnan (COO). © SKELLO
Les cofondatrices Quitterie Mathelin-Moreaux (CEO) et Emmanuelle Fauchier-Magnan (COO). © SKELLO

En ce mois de rentrée, moment souvent charnière dans l’organisation des ressources humaines, l’entreprise française Skello dévoile officiellement ses ambitions pour la Belgique. Déjà utilisée par plus de 25.000 entreprises en Europe, parmi lesquelles nous ne citerons que Starbucks, KFC ou Big Mamma, cette plateforme RH collaborative veut « simplifier la vie des équipes ». Et ce, grâce à sa solution SaaS tout-en-un pour planifier, automatiser et optimiser la gestion du personnel.


Pensée pour des secteurs exigeants comme la restauration ou le retail, Skello promet jusqu’à 35 heures gagnées par mois, une meilleure communication et un meilleur équilibre vie pro/vie perso. En parallèle, la solution s’adapte à nos spécialités locales (flexi-jobs, conventions paritaires) et s’intègre aux principaux secrétariats sociaux (SD Worx, Securex, Partena).


Disponible en français, néerlandais et anglais, Skello mise sur une intelligence artificielle embarquée pour accompagner les managers « sans jamais les remplacer ». Objectif assumé : devenir la référence RH en Belgique d’ici deux ans, avec 3000 clients.


« Notre mission est claire : libérer du temps pour l’humain. Skello est un copilote qui aide les équipes de terrain à mieux s’organiser, pas un outil de contrôle », explique Emmanuelle Fauchier-Magnan, cofondatrice.


Un business l(a)unch californien


Skello est née en 2016 d’une rencontre entre Quitterie Mathelin-Moreaux, la future CEO, et Emmanuelle, la COO en devenir, alors toutes deux plongées dans l’univers des startups à San Francisco. En déjeunant ensemble, elles ont cerné un décalage frappant entre le foodservice californien et le modèle français : de ce côté-ci de l’Atlantique, les restaurants étaient largement sous-équipés, notamment pour la gestion des plannings, qui se faisaient encore majoritairement sur Excel ou, pire, à la main.


De retour à Paris, elles ont sondé 250 restaurateurs et confirmé que 95 % d’entre eux géraient leurs équipes sans outils adaptés, perdant de ce fait un temps précieux. Pour concrétiser leur idée, l’une d’elles a décidé de se former intensivement au code, afin de créer rapidement une première version de leur application.


En seulement deux semaines, elles ont développé un prototype simple mais viable, permettant de jongler avec les horaires des collaborateurs. Le premier défi que Quitterie et Emmanuelle se sont alors fixé consistait à convaincre une poignée de restaurateurs d’adopter et de payer la solution avant l’été de cette année-là… La suite est connue désormais.




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