La marque de « bière sportive » Thrive a récolté plus de 800.000 euros auprès de centaines de fans
- François Remy
- 1 juil.
- 2 min de lecture
Campagne de crowdfunding réussie pour le producteur gantois de la première bière protéinée et sans alcool en attente de brevet. L’engouement du public pour développer cette nouvelle catégorie de boissons fonctionnelles a de loin dépassé les attentes de Thrive et lui apporte un soutien financier précieux, en complément d’une levée de fonds privée.

« Round closed », affiche désormais la plateforme de financement participatif Crowdcube. Et quel tour ! L’équipe derrière la marque montante de bière sans alcool aurait pu négocier un investissement dans le secret de rencontres avec des risqueurs de capitaux. « Mais Thrive s’est bâti sur une communauté et c’était une opportunité de permettre à cette communauté de partager la valeur que nous sommes en train de créer », motive Laurens D’Hoore, le fondateur de la start-up brassicole d’un nouveau genre.
569 investisseurs ont ainsi participé au crowdfunding lancé deux semaines plus tôt, se répartissant selon des profiles financiers variés. Les uns ont placé 100 euros, les autres n’ont pas hésité à débourser 12.500 euros. L’investissement moyen s’est donc élevé à 1447 euros.
L’engouement a été tel que le montant a largement dépassé le cap que s’était fixé l’entreprise, récoltant 823.908 euros à la clôture ce lundi, dépassant l’objectif initial de 65%. « Des centaines de nos fans sont devenus des investisseurs et des ambassadeurs encore plus passionnés », se félicite le patron de Thrive.

À noter que ce tour de financement vient en complément d’une levée de 500.000 euros auprès d’investisseurs privés, existants mais aussi entrants. De quoi porter plus loin le développement de la gamme sans alcool de Thrive, comprenant actuellement la fameuse bière pour la récupération sportive Peak, la Play pour « une consommation saine au quotidien » et la plus récente, la Unwind IPA « pour la détente ».
Fort déjà de ses commandes directes et récurrentes en hausse, de ses ventes on-trade via les bars des salles d’escalade et autres clubs sportifs, et de son déploiement off-trade via les magasins et supermarchés, le petit brasseur entend doper la notoriété de sa marque et, par-là, son expansion internationale.